Procès de l’inaction climatique à Mulhouse

En octobre 2019, l’un des nombreux procès de l’inaction climatique s’est tenu devant le tribunal correctionnel de Mulhouse. L’article paru dans « Libération » relate très justement le contexte dans lequel il s’est tenu. 

-https://www.liberation.fr/france/2019/09/17/climat-l-an-vert-de-la-justice_1751962/

« D’ici à septembre 2020, douze procès de décrocheurs sont déjà prévus, notamment à Orléans, Bordeaux, Grenoble, Saint-Etienne et Nevers. Bien évidemment, d’autres audiences pourraient suivre si de nouvelles actions avaient lieu. Toutefois, et c’est ce qui rend douteux le jeu des comparaisons, les infractions poursuivies ne sont pas toujours les mêmes. A Lyon, il s’agissait du délit de «vol en réunion» ».

« Or, le 9 octobre, c’est pour avoir refusé un prélèvement ADN que deux militants d’ANV-COP 21 sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Mulhouse. Selon leur avocat, Jean-Christophe Loew, le parquet aurait fait le choix «volontaire et délibéré» de ne pas poursuivre les désobéisseurs pour vol, afin «de couper l’herbe sous le pied à un procès du réchauffement climatique» et, ainsi, «éviter de leur donner la tribune dont ils ont besoin. C’est très mesquin» ».

« A Nancy, toujours le 9 octobre, c’est devant une juridiction collégiale, et non face à un juge unique, plus prompt à rendre une décision sensationnelle, que deux décrocheurs devront répondre des chefs de «tentative de vol», «vol», «vol en réunion» et «refus de prélèvement ADN». Pour leur conseil, Grégoire Niango, «le but est de frapper fort, de sortir l’artillerie lourde» ».

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-https://www.lalsace.fr/haut-rhin/2019/10/08/ils-veulent-faire-le-proces-de-l-inaction-climatique.

Les porte-parole d’ANV Cop 21 (à gauche) et les militants poursuivis devant le tribunal (à droite) préparent leur défense avec leur avocat, M e Jean-Christophe Loew. Photo DNA /Alain CHEVAL

Les porte-parole d’ANV Cop 21 et les militants poursuivis devant le tribunal ont organisé une conférence de presse en présence de leur  avocat, Maître Jean-Christophe Loew. Photo DNA /Alain CHEVAL